Un débat d'idées sur le thème de l'héritage culturel des Antilles
Malgré une culture riche et foisonnante, les Antilles sont souvent méconnues du grand public en France et à l’international, et régulièrement représentées dans l’imaginaire collectif à travers des idées préconçues telles que la fainéantise, la joie de vivre, ou l’infidélité.
Alors comment expliquer cette méconnaissance et cette sous-considération ?
Quels impacts pour ces sociétés ?
Quels contre-exemples émergent et quelles perspectives pour valoriser la culture de ces territoires ?
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Ce sont ces questions qui orienteront le débat qui fera intervenir 2 caribéennes aux parcours riches et hétéroclites :
En partenariat avec
WENDIE ZAHIBO
Wendie Zahibo est une artiste visuelle et poétesse originaire de la Côte-d'Ivoire et de la Centrafrique ayant grandi en Guadeloupe.
Son travail et ses recherches explorent l'expériences des femmes noires francophones en contexte caribéen francophone et hexagonal. En 2015, elle auto-édite son premier ouvrage, un beau-livre intitulé Reines Des Temps Modernes et fonde la plateforme média du même nom. En 2020, elle sort son second ouvrage, Corsé de cuirs aux éditions Neg Mawons, une ode aux féminités, aux désirs, et aux luttes des femmes noires.
Depuis 2021, elle travaille sur une série de collages numériques intitulée "Ce que disent les murs".
MICHELLE MARTINEAU
Michelle E. J. Martineau est née et a grandi en Guadeloupe (Antilles françaises) et vit
actuellement à Montréal, Québec (Canada).
En 2013, elle obtient une maîtrise en droit public français à l'Université des Antilles
(Guadeloupe). Deux ans plus tard, elle poursuit ses études en sciences politiques à l’UQAM (Université du Québec à Montréal) où elle obtiendra une maîtrise en sciences politiques concentration relations internationales, coopérations et développement.
Actuellement en phase de rédaction, sa thèse intitulée « La convergence identité politique/identité culturelle : débats politiques et nationalistes en
Guadeloupe » tend à montrer l’importance de la prise en compte de la focale identitaire dans le devenir politique de l’archipel, allant de 2003 à 2009, à l’ère post-colonisation. Ses intérêts de recherches gravitent autour des questions de la colonisation, la décolonisation, l’identité politique/culturelle, le nationalisme ou encore la géopolitique caribéenne.
Elle anime avec deux de ses amis (Adeline Louison et Jordy Belance) le podcast « Identithèse », podcast qui aborde la complexité antillaise. Depuis 2020, elle est fondatrice du blog « Identités Caraïbes », spécialisé dans les questions nationales, ethniques et identitaires de la région Caraïbe et de sa diaspora.
Une discussion autour de l ' «empowerment» des femmes et notamment des femmes noires. Nous accueillons dans l’arène en bottes de paille, Shanita Hubbard. Vous pourrez assister en avant-première à la lecture de son premier livre à paraître aux éditions Hachette : « Ride or Die : A Feminist Manifesto for the Well-Being of Black Women ».
Shanita Hubbard est un écrivain de renom, professeur de journalisme à l'université de Toronto, présidente du groupe de travail sur les pigistes de la National Association of Black Journalists (NABJ) et membre de Soros.
En 2020, elle reçoit la prestigieuse bourse LA Maison Baldwin. Cette bourse est attribuée à des écrivains noirs émergents qui travaillent dans l'esprit de James Baldwin.
SHANITA HUBBARD
Dans ce livre, l'auteur, professeur adjoint de sociologie et ancienne thérapeute, Shanita Hubbard remet en question le complexe du "ride or die" (une femme noire qui tient sa famille et sa communauté) et affirme que ce mode de vie a laissé les femmes noires surmenées, négligées et épuisées. Elle suggère que les femmes noires sont sensibles à cette mentalité car elle est normalisée dans notre culture. Elle résonne fort dans nos chansons hip-hop préférées et se manifeste même dans la relation la plus importante que nous aurons jamais - celle que nous avons avec nous-mêmes.